Le 04.08.07 à 20H40 (8;40PM)
Tant de choses à dire, et si peu de mots pour le faire.
Cette photo marque le temps, l’espace, la charnière.
Avant et après, cela ne fut plus pareil.
"Serendipity"...
Ce mot m’a été offert par un ami bloggueur. Il dit bien la façon dont me viennent les photographies. Toujours un cadeau imprévu me la fait aimer. Ici le pêcheur à la ligne que je n’avais pas vu, alors que je voulais le dernier rayon du soir sur la rouge lanterne babord.
La vie avance comme cela aussi. Une rencontre, l’on se découvre, l'on s’émerveille, l’on fait la route ensemble et puis à un moment l’on se quitte pour suivre des chemins différents, contraints par la lassitude de l’un ou la maladie de l’autre.
Une personne part, une personne reste.
Il faut du temps pour l’admettre, pour laisser aller l’autre, et se remettre à courir dans la vie.
Si le temps détruit, il reconstruit aussi.
"Serenity"...
mercredi 9 avril 2008
Moëlan-sur-Mer (Finistère 29) : le port de Brigneau *** two words
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4 commentaires:
Je ne connais pas Brigneau, mais je connais Serendib. C'est un heureux hasard. Ce mot, c'est un pasteur Finlandais, amis des ours, qui te l'a offert ?
Il y a plus d'eau que de ciel, on dirait que la mer va déborder.
Le pêcheur (qu'il faut effectivement voir du premier coup d'oeil) profite de la clarté du dernier rayon de soleil. Les bâteaux sont à l'eau, les pêcheurs ont à terre. Très belle photo, comme d'hab !
Alain, je me souviens à présent avoir lu l'histoire de ce prince dans le livre "le bestial serviteur du pasteur Huskonen" d'Arto Paasilinna. J'aime ton interprétation de la mer qui déborde, comme les sentiments peuvent envahir parfois.
Claude, merci de tes encouragements, much appreciated...
;o)
"Tant de choses à dire, et si peu de mots pour le faire."
C'est exactement ce qui m'arrive avec ça. Plusieurs fois, je ai regardé, j'ai lu, et j'y ai pensé. Il inspire des pensées, des reponses et de la poèsie en moi, mais pour l'instant, tout reste à l'intérieur....
Je ne pense pas que la vie - la vraie - soit comme ça. Plutôt la cyber-vie ephémère et illusoire qui fait semblant, ce qui cache ses risques et dangers.
Je viens de loin; je reste; je m'en vais loin....Mais on peut toujours revenir, quand et si l'on veut. Les bateaux paraîssent être tous en ligne, prêts à partir, mais ils reviendront.
"Across the morning sky, all the birds are leaving.
How do they know it's time for them to go?".
C'est qui cet pasteur Finlandais? Icarus ne le connaît pas.
Mêmes dans les heures les plus amères et ténèbreueses, il y a toujours la possibilité douce de découvrir serendipity!! Thank you beaucoup...
Sxxx
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